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L'âme de l'enfant
D'un point de vue thérapeutique familial


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Die Seele des Kindes
In familientherapeutischer Sicht

(Von Manfred Hanglberger)

1. Avant sa naissance, l'enfant partage directement la vie du corps et de l'âme de sa mère : dans l'utérus, l'enfant ressent tous les mouvements corporels et psychiques de la mère
les palpitations, l'anxiété, la tension, la détente, la tristesse, la colère, le stress, le plaisir ...

2. Avant sa naissance et pendant quelque temps après sa naissance, l'enfant ne peut pas distinguer la compassion de ses propres sentiments. Il éprouve une certaine identification, il forme une unité spirituelle avec sa mère. Dans ce cadre, il arrive que les sentiments de la mère soient plus puissants dans l'âme de l'enfant et qu'ils prennent plus d'espace psychique que les propres sentiments de l'enfant. L'âme de celui-ci est considérablement occupée par les sentiments de la mère.

3. L'enfant fait partie de l'âme de la mère et du père.
La liaison physique entre le père et la mère crée un espace psychique commun que l'enfant vit comme son propre espace psychique. C'est la raison pour laquelle l'enfant peut ressentir des sensations psychiques des deux parents comme ses propres sensations.

4. Ce sont les énergies spirituelles que les parents répriment, "ravalent", n'expriment pas, ne veulent pas admettre, ne supportent pas que l'enfant ressent le plus.
Elles restent enregistrées et vivantes dans la mémoire physio-psychique (dans "l'inconscient").
L'âme de l'enfant devient le lieu de refuge pour les fragments d'âme réprimés des parents :
- Les refoulements d'événements et de sentiments de la situation de la vie actuelle
- Les refoulements d'événements et de sentiments de situations antérieures (par ex. de l'enfance des parents)

5. L'enfant vit en grande partie "inconsciemment" : dans la perception physio-psychique.
Mais l'unité du corps et de l'âme de l'enfant perçoit très sensiblement son propre monde relationnel et celui de ses parents.
Du point de vue spirituel, un enfant se trouve entre les parents : l'enfant est traversé par ce qui unit ou affecte mutuellement les parents. Il ressent ce que les parents s'infligent l'un à l'autre ainsi que ce qu'ils ont subi pendant leur enfance.

6. L'enfant est la partie "la plus faible" de l'âme parentale. Il ne sait pas "se ressaisir", se maîtriser, soumettre le corps à la volonté :
La vie psychique refoulée des parents peut refaire surface à travers l'enfant et ainsi "venir au monde". L'enfant peut devenir un "canal de naissance de l'âme" pour les parties de l'âme des parents qu'ils répriment ou dévalorisent.

7. L'âme (le monde intérieur des pensées et des sentiments) veut venir au monde ;
le monde intérieur veut s'exprimer dans le monde extérieur ; l’âme et l'esprit veulent se matérialiser ; l'incarnation est un événement originel de la vie physique et mentale.
La partie niée, dévaluée, reprimée, non vécue des parents cherche dans l'enfant un chemin pour remonter à la surface de la réalité.

8. Quand l'enfant naît, son âme est encore loin d'être née.
La naissance de l'âme est un développement continu qui est caractérisé par des besoins fondamentaux psychiques :
(1) Pouvoir faire partie de l'ensemble, être accepté (mais pas comme "propriété").
(2) Être perçu : d'abord, au niveau extérieur et davantage mentalement et psychiquement (par l'intérêt et la compassion)
(3) Pouvoir se distinguer, pouvoir être différent (également vis à vis des parents), pouvoir être original.
(4) Pouvoir se révéler : pouvoir exprimer ce qu'on ressent, ce qu'on veut et ce qu'on pense.
(5) Être respecté dans son "altérité" (avoir une place de bienveillance et de respect dans le "cœur" des parents)
et pouvoir respecter les parents.

9. L'enfant voit le monde et les hommes d'une manière extrêmement subjective :
ça veut dire qu'il rapporte tous les événements à lui-même (idée de toute-puissance ou d'impuissance totale) :
- "quel délit ai-je commis pour que mes parents se séparent?"
- "quel délit ai-je commis pour que ma mère ait si peu de temps pour moi"
Ainsi, ils se développent dans l'enfant de graves sentiments de culpabilité et/ou de colère si les parents négligent leurs devoirs envers leur enfant, qu'ils divorcent, qu'un des parents meurt, qu'il subisse des abus psychique ou physique, ...........

10. En cas de coup du sort et d'autres stress émotionels, en plus des sentiments de culpabilité et de colère, il peut survenir :
l'anxiété, la méfiance envers soi-même ou d'autres personnes, des blocages d'action et de décision, l'hyperactivité, la timidité, une adaptation excessive, un sentiment d'infériorité,
parce que l'enfant n'entrevoit pas les causes de ses douleurs émotionnelles mais justifie plutôt tous ces chagrins par sa propre existence et son propre comportement.

11. L'enfant a une perception très sensible en ce qui concerne les injustices, les exclusions ou les dévalorisations dans la manière de penser et d'agir des parents, mais aussi en ce qui concerne les personnes qui font partie du cercle parental mais qu'on oublie ou qu'on désavoue.
L'enfant (comme tout être humain) porte tout le système familial en soi et il joue un rôle d'une importance particulière dans l'ensemble du système.

12. L'enfant "croit" en l'appréciation, en la confiance, en la compréhension et au respect entre les membres de la famille. (Dans certaines circonstances, il prend sur soi le mépris infligé à autrui par ses parents).
Il s'engage éventuellement pour les personnes marginalisées, oubliées et méprisées ainsi que les boucs émissaires dans la famille en ouvrant sa propre âme à ces personnes et en absorbant ainsi leurs énergies (leurs problèmes et leurs traits de caractère) :
cela conduit à une identification inconsciente (une visualisation de l'autre par imitation, cela veut dire par "l'amour inconscient").
L'enfant est affecté même lorsque le père ou la mère méprise le partenaire ou l'un de ses propres parents ou l'ignore, parce qu'il veut aimer tout le monde (il veut permettre à tout le monde de faire partie de l'ensemble).

13. L'enfant croit en ses parents :
Si les parents dévalorisent l'enfant il commence à se dévaloriser soi-même :
"Il n'en sera rien de toi" : des déclarations comme celle-ci pèsent comme une malédiction sur l'enfant. L'amour inconscient de l'enfant pour ses parents suit le principe suivant : "Vous devez avoir raison" :
De ce fait, l'échec, l'auto-blocage, le désir de se punir soi-même, le sentiment d'infériorité peuvent en être plus tard les conséquences chez l'enfant.

14. L'enfant aime toujours les parents - jusqu'au renoncement à soi-même.
Des problèmes de comportement sont souvent la tentative inconsciente de l'enfant à guider les parents sur une voie salutaire.
Plus les parents portent des problèmes psychiques non résolus en eux plus le risque est grand que l'enfant renonce au développement de son propre moi pour soutenir les parents émotionellement.

15. L'enfant porte en lui la nature de la relation des parents, celle entre partenaires :
Un rapport d'égal à égal (pouvoir être original et être respecté) ou bien un rapport de domination (tutelle, mépris, "possession").
L'impact potentiel : l'enfant développe un comportement de dépendance à cause de son amour inconscient pour le parent servile. En cas de comportement de dépendance, l'importance de l'amour inconscient et de la solidarité avec le parent dénigré n'est pas négligeable.

16. Assez souvent, le mauvais comportement des enfants est un symptôme de révélation de quelque chose d'important :
Par exemple que l'un des parents n'a pas encore réussi à accepter l'ensemble de sa propre histoire et de l'assumer.
Ou lorsqu'un des parents ne pouvait pas encore prendre congé d'une personne proche qui est morte ou ne pouvait pas encore respecter sa mort.

17. Les enfants, nourrissons déjà, ont besoin de se différencier de "l'enfant intérieur" des parents.
Les parents courent le risque de vouloir consoler leurs douleurs psychiques provenant de leur propre enfance avec le nouveau-né. Ils confondent leur propre enfance avec l'enfant né et ainsi ne respectent pas son originalité et son altérité.
Assez souvent, les enfants sont considérés comme écran de projection pour des expériences douloureuses de l'enfance des parents.
Les parents peuvent soulager l'enfant né à travers le travail de réconciliation concernant leur propre enfance.

18. L'enfant se retrouve dans un monde qui évalue des sentiments et les interdit en partie :
Les enfants basculent ainsi dans un désespoir spirituel. Ils pensent qu'ils sont obligés de se cacher. Ils commencent à se rejeter eux-même intérieurement, à se désolidariser intérieurement.
Cependant tous les sentiments sont des "organes de l'âme". Ils contiennent des messages et des énergies précieux. Ils veulent être pris au sérieux et être compris.

19. L'enfant se retrouve dans un monde par lequel il sera submergé et blessé :
engager plus tard un processus de travailer sur l'enfance par l'adulte est un "devoir" psychique naturel.

20. L'enfant idolâtre les parents. Mais il ne peut pas supporter les "parents parfaits".
Les parents sont tenus de faire preuve d'autocritique et d'être honnêtes, de faire preuve d'une conception réaliste de leurs bons et mauvaises côtés. L'homme qui est en bonne santé sur le plan psychique est bien conscient de ses propres bêtises et est disposé d'apprendre.

21. Les enfants veulent être compris par la mère et le père sur le plan physique et psychique. Ils veulent bénéficier de l'intérêt des parents pour leur existence et plus tard pour leurs expériences.

22. Les enfants souffrent lorsque les grands-parents s'immiscent comme un pédant dans la vie de la famille ou par exemple lorsque la mère maintient un échange plus intense avec ses propres parents qu'avec son mari. Si les parents arrivent au moment juste à dire NON aux propres parents, l'enfant sera capable de développer une "carapce psychique" saine.

23. Chaque enfant veut être accepté comme original, il ne veut pas être le remplaçant d'un autre enfant, pas seulement une consolation pour une plaie psychique de maman ou papa, pas un remplaçant pour ce qui a manqué à papa ou maman dans leur propre enfance ou pour ce qu'ils n'ont pas réussi à réaliser.

 

Manfred Hanglberger (www.hanglberger-manfred.de)

 

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1. Das Kind hat vor der Geburt unmittelbar Anteil am körperlichen und seelischen Leben der Mutter: Das Kind spürt im Mutterleib alle körperlichen und seelischen Regungen der Mutter:
Herzklopfen, Angst, Anspannung, Entspannung, Traurigkeit, Wut, Stress, Lust, ...

2. Das Kind kann vor der Geburt und einige Zeit nach der Geburt zwischen Mit-Gefühl und eigenem Gefühl nicht unterscheiden. Es lebt in der Identifikation, in einer seelischen Einheit mit der Mutter. Dabei können die Gefühle der Mutter in der Seele des Kindes mächtiger sein und mehr seelischen Raum beanspruchen als die eigenen Gefühle des Kindes. Die Seele des Kindes ist weit gehend "besetzt" von den Gefühlen der Mutter.

3. Das Kind ist Teil der Seele der Mutter und des Vaters.
Die körperliche Verbindung von Vater und Mutter schafft einen gemeinsamen seelischen Raum, den das Kind als den eigenen seelischen Raum erlebt. Das Kind kann deshalb seelische Empfindungen beider Elternteile als seine eigenen empfinden.

4. Am stärksten spürt das Kind die seelischen Energien, die die Eltern verdrängen, "runterschlucken", nicht ausdrücken, nicht wahrhaben möchten, nicht aushalten können.
Im körperlich-seelischen Gedächtnis (im "Unbewussten") bleiben sie gespeichert und lebendig.
Die Seele des Kindes wird zum Zufluchtsort der verdrängten Seelenteile der Eltern:
- Der Verdrängungen von Ereignissen und Gefühlen aus der aktuellen Lebenssituation
- Der Verdrängungen von Ereignissen und Gefühlen aus früheren Lebensphasen (z.B. aus der Kindheit der Eltern)

5. Das kleine Kind lebt weitgehend "unbewusst": in körperlich-seelischer Wahrnehmung.
Aber die Körper-Seele-Einheit des Kindes nimmt die eigene Beziehungswelt und die der Eltern äußerst empfindsam wahr.
Ein Kind ist seelisch zwischen den Eltern: durch das Kind fließt hindurch, was die Eltern innerlich miteinander verbindet oder gegenseitig belastet. Es spürt, was die Eltern sich gegenseitig antun und auch, was sie in ihrer Kindheit erlitten haben.

6. Das Kind ist der "schwächste" Teil der Seele der Eltern, es kann sich nicht "zusammenreißen", nicht sich beherrschen, den Körper nicht dem Willen unterwerfen:
Durch das Kind kann das ungelebte seelische Leben der Eltern an die Oberfläche fließen und so "zur Welt kommen". Das Kind kann zu einem "seelischen Geburtskanal" für die verdrängten oder abgewerteten Seelenanteile der Eltern werden.

7. Die Seele (Innenwelt der Gedanken und Gefühle) will zur Welt kommen;
die Innenwelt will sich in der Außenwelt ausdrücken; das Geistig-Seelische will materielle Gestalt annehmen; Verkörperlichung (Inkarnation) ist ein Urgeschehen des körperlich-seelischen Lebens.
Im Kind sucht das Verleugnete, das Abgewertete, das Unterdrückte, das Ungelebte der Eltern einen Weg an die Oberfläche der Wirklichkeit.

8. Wenn das Kind geboren ist, ist seine Seele noch lange nicht geboren.
Die seelische Geburt ist eine lebenslange Entwicklung, die von fundamentalen seelischen Grund-bedürfnissen geprägt ist:
(1) Dazugehören dürfen, angenommen sein (aber nicht als "Eigentum").
(2) Wahrgenommen werden: zuerst äußerlich, später immer mehr auch geistig-seelisch (durch Interesse und Mitgefühl)
(3) Sich unterscheiden dürfen, anders sein dürfen (auch gegenüber den Eltern), ein Original sein dürfen.
(4) Sich zeigen dürfen: ausdrücken dürfen, was man empfindet, will und denkt.
(5) Geachtet sein im "Anders-sein" (einen Platz des Wohlwollens und der Achtung haben im
"Herzen" der Eltern) und die Eltern achten können.

9. Das Kind erlebt die Welt und die Menschen extrem subjektiv:
das heißt, alle Ereignisse bezieht es direkt auf sich selbst (Allmächtigkeitsvorstellung bzw. totales Ausgeliefertsein):
- "was habe ich angestellt, dass die Eltern sich trennen?"
- "was habe ich angestellt, dass Mama so wenig Zeit für mich hat"
Das Kind bekommt deshalb schlimme Schuldgefühle und/oder Wut, wenn die Eltern es vernachlässigen, wenn sie sich scheiden lassen, wenn ein Elternteil stirbt, wenn es seelisch oder körper-lich missbraucht wird, ...........

10. Neben Schuldgefühlen und Wut können bei Schicksalsschlägen und anderen seelischen Belastungen aber auch noch entstehen:
Ängstlichkeit, Misstrauen gegen sich und andere, Handlungsblockaden, Entscheidungsblockaden, Überaktivität, Schüchternheit, Überanpassung, Minderwertigkeitsgefühle,
weil das Kind die Ursachen für seine seelischen Schmerzen nicht durchschaut und alles Leidvolle durch das eigene Dasein und durch das eigene Verhalten begründet glaubt.

11. Das Kind hat eine sehr sensible Wahrnehmung für Ungerechtigkeiten, Ausgrenzungen oder Abwertungen im Denken und Verhalten der Eltern, aber auch für das Vergessen oder Verleugnen von Menschen, die zum Verwandtschaftssystem dazugehören.
Das Kind (wie jeder Mensch) trägt das gesamte Familiensystem in sich und spielt eine besondere Rolle im Ganzen des Systems.

12. Das Kind "glaubt" an Wertschätzung, an Vertrauen, an Verständnis und Achtung unter den Familien-Mitgliedern. (Es bezieht eine evtl. vorhandene Verachtung der Eltern gegenüber einer anderen Person unter Umständen auf sich).
Es engagiert sich u.U. für Ausgegrenzte, Vergessene, Verachtete, Sündenböcke in der Verwandtschaft, indem es die eigene Seele diesen Menschen gegenüber öffnet und so deren Energien (deren Probleme und Charakterzüge) übernimmt:
dies führt zu unbewusster Identifikation (Vergegenwärtigung des anderen durch Nachahmung, d.h. durch "unbewusste Liebe").
Auch wenn der Vater oder die Mutter den Partner oder ein eigenes Elternteil verachtet oder nicht kennt, ist das Kind belastet, weil es alle lieben will (dazugehören lassen will).

13. Das Kind glaubt den Eltern:
Eine Abwertung des Kindes durch die Eltern bewirkt eine Selbstabwertung beim Kind:
"Aus dir wird nichts": Solche Aussagen wirken wie ein Fluch. Die unbewusste Liebe des Kindes zu den Eltern wirkt nach dem Prinzip: "Ihr sollt Recht behalten":
Deshalb können Versagen, Selbstblockade, Selbstbestrafung, Minderwertigkeitsgefühle später beim Kind die Folge sein.

14. Das Kind liebt die Eltern immer - bis zur Selbst-Aufgabe.
Problematische Verhaltensweisen sind oft unbewusste Versuche eines Kindes, die Eltern auf einen heilsamen Weg zu bringen.
Je mehr ungelöste seelische Probleme die Eltern in sich tragen, desto größer ist die Gefahr, dass das Kind auf die Entwicklung des eigenen Ichs verzichtet, um den Eltern seelisch beizustehen.

15. Das Kind trägt die Art der Partner-Beziehung der Eltern in sich:
Partnerschaftlichkeit (ein Original sein dürfen und geachtet sein) oder Herrschaft (Bevormundung, Verachtung, "Besitzverhältnis").
Mögliche Folge: Suchtverhalten des Kindes aus unbewusster Liebe zu dem unterwürfigen Eltern-teil. Bei Suchtverhalten ist der Anteil an unbewusster Liebe und Solidarität mit dem abgewerteten Elternteil zu achten.

16. Das Fehlverhalten von Kindern ist oft ein Symptom, um etwas Wichtiges aufzudecken:
Z.B. dass es einem Elternteil noch nicht gelungen ist, das Ganze der eigenen Lebensgeschichte anzunehmen und dazu zu stehen.
Oder wenn ein Elternteil einen nahe stehenden Verstorbenen noch nicht verabschieden und seinen Tod noch nicht achten konnte.

17. Kinder brauchen schon als Säuglinge die Unterscheidung vom "inneren Kind" der Eltern.
Eltern sind in Gefahr, seelische Schmerzen aus der eigenen Kindheit an ihrem Neugeborenen trösten zu wollen, sie verwechseln das eigene Kindsein mit dem geborenen Kind und achten dadurch dessen Originalität und Andersartigkeit nicht.
Kinder sind oft die Projektionsfläche für eine schmerzhafte Kindergeschichte aus der Kindheit der Eltern.
Versöhnungsarbeit der Eltern mit ihrer eigenen Kindheit entlastet das geborene Kind.

18. Das Kind kommt in eine Welt, die Gefühle bewertet und zum Teil verbietet:
Die Kinder geraten dadurch in eine seelische Ausweglosigkeit, sie glauben, sich verstecken zu müssen; beginnen, sich innerlich abzulehnen, innerlich etwas von sich abzuspalten.
Aber: Alle Gefühle sind "Organe der Seele". Sie enthalten Botschaften und wertvolle Energien und wollen ernst genommen und verstanden werden.

19. Das Kind kommt in eine Welt, durch die es seelisch überfordert und verletzt werden wird:
eine spätere Aufarbeitung der Kindheit durch den Erwachsenen ist eine natürliche seelische "Hausaufgabe".

20. Das Kind vergöttert die Eltern. Aber es kann die "vollkommenen Eltern" nicht ertragen.
Von den Eltern ist Ehrlichkeit und Selbstkritik verlangt, eine realistische Sicht der eigenen Licht- und Schattenseiten: Der seelisch gesunde Mensch hat eine gute Beziehung zur eigenen Dummheit und ist bereit dazuzulernen.

21. Kinder möchten von Mutter und Vater körperlich und seelisch wahrgenommen werden, wollen erleben dürfen, dass sich beide für sein Dasein und später für seine Erlebnisse interessieren.

22. Kinder leiden, wenn sich Großeltern in das Leben der Familie besserwisserisch einmischen oder wenn z.B. die Mutter mit den eigenen Eltern mehr Austausch pflegt als mit ihrem Ehemann. Wenn die Eltern zu den eigenen Eltern zur rechten Zeit auch NEIN sagen können, kann ihr Kind eine gesunde "seelische Haut" entwickeln.

23. Jedes Kind möchte ein Original sein dürfen, nicht ein Ersatz für ein anderes Kind, nicht nur ein Trostpflaster auf einer seelischen Wunde von Mama oder Papa, nicht ein Ersatz für das, was Papa oder Mama in der eigenen Kindheit vermisst haben oder nicht zu verwirklichen geschafft haben.

 

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